Le tribunal de grande instance de NYARUGENGE a décidé ce mardi la mise en liberté provisoire de 3 agents et 2 responsables de l’Association pour la protection des intérêts des rescapés du génocide IBUKA, mais les enquêtes se poursuivent afin d’élucider les accusations portées contres eux, notamment le faux et usage de faux et malhonnêteté de sorte que quelque 400 millions de francs rwandais ont été utilisés dans des projets dont certains d’entre eux n’étaient que fantômes.
Eugène Gashugi vice-président d’IBUKA et Freddy MUTANGUHA Secrétaire Général ont été définitivement libérés tandis que le Secrétaire Exécutif Benoit KABOYI, Emmanuel NSENGIUMVA qui était Trésorier et Naftal AHISHAKIYE ont été mise en liberté provisoire et se présenteront régulièrement devant le tribunal.
S’expliquant devant le tribunal Emmanuel NSENGIYUMVA a dit qu’ils ont falsifié la facture que l’accusation prend pour un faux document, pour que le bailleur ne reprenne pas l’argent qu’il avait accordé.
A propos de Naftal AHISHAKIYE, le juge a expliqué qu’il avoue avoir participé à la réunion qui a décidé de la falsification de ce document, et qu’il doit être poursuivi pour cela même s’il n’en est pas l’auteur. Le juge a souligné qu’il ya beaucoup de raisons pour que Benoit Kaboyi soit poursuivi car il a avoué avoir remis un rapport contenant de faux documents après avoir dévié les fins pour lesquels les fonds avaient été destinés.
Quant à Eugene GASHUGI et Freddy MUTANGUHA, le juge a estimé que les preuves présentées par l’accusation sont insuffisantes pour la détention des accusés raison pour laquelle ils ont été mis libérés pendant tout le temps que durera le procès.
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