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mercredi 5 mai 2010

ELLE M'A TROMPE


"Elle m'a trompé"


"Histoire banale : elle m'a trompé avec un mec un soir. On a bien essayé d'y faire face, mais je n'ai pas réussi. Un truc était brisé et ce, malgré ses multiples efforts pour sauver notre couple. J'ai beau toujours l'aimer, c'est plus fort que moi." Luc, 29 ans, assistant commercial

> Comment un couple peut-il surmonter l'infidélité ?
Question : qu'est-ce qui est plus important ? L'union qu'on veut construire, ou la vexation subie ? Les réactions de retrait après une infidélité chez l'autre sont générales, naturelles, c'est une souffrance qui est à la mesure de l'amour éprouvé.
Le thème de l'infidélité se généralise dans les mœurs d'aujourd'hui, les couples y sont de plus en plus confrontés. Alors, il devient nécessaire de ne plus envisager ce comportement comme la responsabilité unique de la compagne de Luc, mais comme un phénomène de couple. C'est-à-dire que les deux protagonistes se trouvent devant un signal fort et qu'il y a nécessité à dialoguer, mais peut-être d'une façon différente de ce qui était établi. Inventer un nouveau mode de communication. Innover, sans condamnation et sans honte.
Même si le sentiment de culpabilité est normal, quand l'autre décide de pardonner, il faut sortir de ce schéma pour passer outre les fameux efforts de réconciliation. Le couple doit se réinventer, il ne sera plus jamais comme avant, il est donc inutile de tout mettre en œuvre pour retrouver le passé, et laisser le temps à la reconstruction.

RUPTURE AMOUREUSE


"Elle dépensait tout notre argent !"


"À l'époque, nous gagnions très bien notre vie tous les deux. Sous prétexte qu'elle ramenait plus d'argent que moi, elle dilapidait notre argent -déposé sur un compte commun- dans ses sorties et achats perso. Mais quand il s'agissait de nous faire plaisir à tous les deux, genre pour un voyage, là, elle trouvait que c'était exagéré. De dispute en dispute, l'argent a eu raison de nous." Albéric, 36 ans, agent immobilier

> Comment gérer le portefeuille dans un couple ?
Je suis étonnée moi-même devant toutes les formules possibles. Chez certains couples, le compte joint est parfait, cela glisse tout seul. Plus généralement, un compte commun + chacun le sien à côté, pour les dépenses personnelles, cela paraît logique.
Mais dans certains cas, quelle que soit la formule choisie, serait-elle la plus égalitaire -en tenant compte de la différence de revenus, par exemple-, l'argent devient un sujet de dispute.
Alors, il s'agit d'autre chose. Il y a là derrière, un rapport de force qui se joue, un véritable affrontement de territoires. Le vrai sujet n'est alors plus la gestion du portefeuille. Ce n'est plus qu'un prétexte pour se faire une petite guerre autour de la question : "C'est moi qui décide comme je l'entends, ne viens pas t'en mêler ". Et là, c'est un problème qui n'a rien à voir avec le portefeuille...

Il faut comprendre nos hommes


Temoignage: POURQUOI JE L'AI QUITTE: "Elle ne me faisait pas confiance"


"C'est difficile de vivre avec quelqu'un qui ne vous fait pas confiance, et particulièrement quand vous n'avez rien à vous reprocher. J'ai mis toute mon énergie à la rassurer, mais rien n'y faisait. C'était toujours des crises, des justifications sans fin sur mes retards ou mes soirées sans elle. Elle pensait que je passais mon temps à la tromper. C'était tellement usant que j'ai mis fin à notre relation d'un an et demi." J. 31 ans

Comment se gère une jalousie excessive au quotidien ?

La jalousie s'enracine dans des expériences qui peuvent être rangées au grenier, un événement ancien est donc susceptible de l'avoir déclenchée.
Ce serait intéressant de mener à deux une petite enquête, genre jeu de l'oie, avec humour et curiosité partagée : "Par quelle case es-tu donc passé(e) pour que nous nous retrouvions dans cette prison dorée de l'amour persécuteur ?" Car il y a une forme de persécution dans la vérification constante de l'emploi du temps de l'autre, qui devient alors l'objet exclusif des préoccupations.
Mais le jaloux se persécute également en se mettant en tête des idées fausses qui le font souffrir. Attention, la jalousie peut être un appel à l'aide, une façon de dire "je ne vais pas bien", j'ai un besoin urgent d'être écouté(e), qu'on me prenne vraiment au sérieux." Il faut alors peut-être penser à consulter ?

LES RESPONSABLES DE IBUKA BENEFICIENT DE LA LIBERTE PROVISOIRE


Le tribunal de grande instance de NYARUGENGE a décidé ce mardi la mise en liberté provisoire de 3 agents et 2 responsables de l’Association pour la protection des intérêts des rescapés du génocide IBUKA, mais les enquêtes se poursuivent afin d’élucider les accusations portées contres eux, notamment le faux et usage de faux et malhonnêteté de sorte que quelque 400 millions de francs rwandais ont été utilisés dans des projets dont certains d’entre eux n’étaient que fantômes.
Eugène Gashugi vice-président d’IBUKA et Freddy MUTANGUHA Secrétaire Général ont été définitivement libérés tandis que le Secrétaire Exécutif Benoit KABOYI, Emmanuel NSENGIUMVA qui était Trésorier et Naftal AHISHAKIYE ont été mise en liberté provisoire et se présenteront régulièrement devant le tribunal.
S’expliquant devant le tribunal Emmanuel NSENGIYUMVA a dit qu’ils ont falsifié la facture que l’accusation prend pour un faux document, pour que le bailleur ne reprenne pas l’argent qu’il avait accordé.
A propos de Naftal AHISHAKIYE, le juge a expliqué qu’il avoue avoir participé à la réunion qui a décidé de la falsification de ce document, et qu’il doit être poursuivi pour cela même s’il n’en est pas l’auteur. Le juge a souligné qu’il ya beaucoup de raisons pour que Benoit Kaboyi soit poursuivi car il a avoué avoir remis un rapport contenant de faux documents après avoir dévié les fins pour lesquels les fonds avaient été destinés.
Quant à Eugene GASHUGI et Freddy MUTANGUHA, le juge a estimé que les preuves présentées par l’accusation sont insuffisantes pour la détention des accusés raison pour laquelle ils ont été mis libérés pendant tout le temps que durera le procès.

PENURIE D'EAU A GISOZI



Les habitants du secteur Gisozi dans la Ville de Kigali se réjouissent d’avoir retrouvé de l’eau après une grande période sans cette ressource indispensable à la vie suite à la destruction des canaux qui les servaient. Dans les secteurs KIMISAGARA par contre se lamentent de ne pas en avoir.
Le problème de la pénurie d’eau dans le secteur de Gisozi a été réglé après l’intervention de la société RECO-RWASCO qui a réhabilité les conduits qui avaient été endommagés.
La population locale témoigne qu’à présent ils n’ont plus aucun problème d’eau. Ils ont déclaré également à Radio Rwanda qu’ils se réjouissent du prix par jerrycan qui est passé de 50 franc à 20 franc comme c’était avant.
Alors que ce problème est résolu à Gisozi, il persiste dans les secteurs Kimisagara et Nyakabanda . Les habitants de cette partie de la Ville de Kigali affirment que cela fait plus d’une semaine qu’il n’est tombé aucune goutte d’eau de leurs robinets.
L’agent de RECO-RWASCO, Jean Pierre NKERAMIHIGO, a expliqué que cette situation est accentuée surtout par la situation géographique de ces 2 secteurs mais a assuré cependant que la solution est très proche.

Say No to "Violence against Women"


La secrétaire d'État Hillary Clinton est accueillie par des responsables gouvernementaux à son arrivée à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), le 10 août 2009. Lors de son séjour en RDC, Mme Clinton s'est rendue à Goma, une ville située au cœur de la région dévastée par la violence du Nord Kivu. Accompagnée par l'ambassadrice Melanne Verveer, Mme Clinton visait à porter l'attention sur les atrocités perpétrées dans l'est de la RDC - mais aussi à redonner espoir aux femmes et aux filles dans le monde entier.

Mme Hortance Tshoma, conseillère psychologique, s'entretient avec une victime de viol dans un hôpital de Goma dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). L'identité de la victime n'est pas révélée. Les combats qui perdurent entre les factions dans cette région ont assujetti les femmes au recours systématique au viol comme outil de guerre: on compte en moyenne 36 femmes et filles violées chaque jour. Un grand nombre d'entre elles sont mutilées au cours de ces viols et certaines succombent à leurs blessures. Outre les traumatismes physiques et psychologiques, ces femmes sont souvent déshonorées et exclues de leur collectivité.